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Les activités à caractère culturel dans les établissements pénitentiaires français, de la Libération aux années 1980 [Texte imprimé] / Flora Delalande,...

Auteur principal: Delalande, Flora, 1991-..., AuteurAuteur secondaire: Gœtschel, Pascale, Directeur de thèse;Nougaret, Christine, Directeur de thèseAuteur collectivité secondaire: École nationale des chartes, Paris, Donneur de gradesLangue:Français ; of summary, Anglais ; of summary, Anglais.Pays: France.Publication:[S.l.] : [s. n.], 2015Description: 3 vol. (257, 513 p.) ; 30 cmRésumé: Le premier protocole d'accord Culture/Justice est co-signé le 25 janvier 1986 par Jack Lang et Robert Badinter. Faisant suite au premier colloque international sur la culture en prison (mai-juin 1985), ce texte vient officialiser la politique interministérielle d'intervention culturelle en détention menée pendant la première moitié des années 1980. Cependant, il existe des activités à caractère culturel dans les établissements pénitentiaires français dès la Libération. De la chorale à l'atelier théâtre en passant par les concerts, elles sont tantôt qualifiées d'éducatives, de socio-culturelles, de récréatives ou de culturelles. D'abord menées par les assistantes sociales, ces activités deviennent ensuite le quasi monopole des éducateurs, nouveau corps de personnel pénitentiaire créé par la réforme Amor en 1946. Elles sont alors réservées à quelques rares établissements et sont menées dans le but d'éduquer, d'amender et d'observer le détenu. Dans les années 1970, suite à la crise pénitentiaire, une nouvelle réforme les transforme en outil de réinsertion et de décloisonnement. Le début des années 1980, avec l'intervention du ministère Lang vient bouleverser ce paysage. De nouvelles activités apparaissent. Elles sont désormais animées par des artistes, associations et institutions proches du monde de la création dans l'optique d'assurer le droit à la culture des personnes détenues. Les éducateurs doivent alors se reconvertir en coordinateurs. Dès lors, les activités dépendent des liens tissés entre la détention et le tissu culturel local. L'administration pénitentiaire doit donc se réorganiser afin de prendre en compte ces nouvelles interaction; The first Culture/Justice protocol was co-signed on the 25 th of July 1986 by Jack Lang and Robert Badinter. Following the first international symposium about culture in prison (May-June 1985), this text formalised the interdepartmental cultural policy in prison which had been in place since the beginning of the 1980's. However, cultural activities have existed in French penal institutions since the Liberation. From choirs to theatre groups including concerts, these were often categorised as educational, socio-cultural, recreational and cultural activities. Initially organised by social assistants, they were then mostly led by prison educators. The latter had been created as part of the Amor reform in 1946. Only a few penal institutions were affected by these activites which were supposed to educate, observe and reform the prisoners. In the 1970's, because of the prison crisis, a new reform was implemented which turned the cultural activities into a means of rehabilitation and reintegration. In the early 1980's, this approach was transformed because of the intervention of Minister Lang. New initiatives appeared ; for example, audio-visual technology. From then on, these were led by artists, associations, and institutions from the world of creativity. The perspective of these new operators was then to guarantee the right to culture for the detained individuals. Prison educators then had to convert into coordinators. Consequently, activities depended on the local cultural fabric. Therefore, the penitentiary administration had to reorganise in order to take on board these new operations..Bibliographie: Index.Note de thèse: .Sujet - Nom commun:
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Archives nationales
Thèse ENC 2015THESE24 (Browse shelf) Voir Archives nationales

Consultation soumise à l'autorisation préalable de l'auteur

751052319:523757883 Consultation au site de Pierrefitte-sur-Seine des Archives nationales soumise à l'autorisation préalable de l'auteur

Index

Thèse diplôme d'archiviste-paléographe Littérature médiévale Paris,ENC 2015

Le premier protocole d'accord Culture/Justice est co-signé le 25 janvier 1986 par Jack Lang et Robert Badinter. Faisant suite au premier colloque international sur la culture en prison (mai-juin 1985), ce texte vient officialiser la politique interministérielle d'intervention culturelle en détention menée pendant la première moitié des années 1980. Cependant, il existe des activités à caractère culturel dans les établissements pénitentiaires français dès la Libération. De la chorale à l'atelier théâtre en passant par les concerts, elles sont tantôt qualifiées d'éducatives, de socio-culturelles, de récréatives ou de culturelles. D'abord menées par les assistantes sociales, ces activités deviennent ensuite le quasi monopole des éducateurs, nouveau corps de personnel pénitentiaire créé par la réforme Amor en 1946. Elles sont alors réservées à quelques rares établissements et sont menées dans le but d'éduquer, d'amender et d'observer le détenu. Dans les années 1970, suite à la crise pénitentiaire, une nouvelle réforme les transforme en outil de réinsertion et de décloisonnement. Le début des années 1980, avec l'intervention du ministère Lang vient bouleverser ce paysage. De nouvelles activités apparaissent. Elles sont désormais animées par des artistes, associations et institutions proches du monde de la création dans l'optique d'assurer le droit à la culture des personnes détenues. Les éducateurs doivent alors se reconvertir en coordinateurs. Dès lors, les activités dépendent des liens tissés entre la détention et le tissu culturel local. L'administration pénitentiaire doit donc se réorganiser afin de prendre en compte ces nouvelles interaction

The first Culture/Justice protocol was co-signed on the 25 th of July 1986 by Jack Lang and Robert Badinter. Following the first international symposium about culture in prison (May-June 1985), this text formalised the interdepartmental cultural policy in prison which had been in place since the beginning of the 1980's. However, cultural activities have existed in French penal institutions since the Liberation. From choirs to theatre groups including concerts, these were often categorised as educational, socio-cultural, recreational and cultural activities. Initially organised by social assistants, they were then mostly led by prison educators. The latter had been created as part of the Amor reform in 1946. Only a few penal institutions were affected by these activites which were supposed to educate, observe and reform the prisoners. In the 1970's, because of the prison crisis, a new reform was implemented which turned the cultural activities into a means of rehabilitation and reintegration. In the early 1980's, this approach was transformed because of the intervention of Minister Lang. New initiatives appeared ; for example, audio-visual technology. From then on, these were led by artists, associations, and institutions from the world of creativity. The perspective of these new operators was then to guarantee the right to culture for the detained individuals. Prison educators then had to convert into coordinators. Consequently, activities depended on the local cultural fabric. Therefore, the penitentiary administration had to reorganise in order to take on board these new operations.

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