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La tradition gréco-latine de l'optique médiévale de Calcidius jusqu'au XIIe siècle [Texte imprimé] / Colette Dufossé,...

Auteur principal: Dufossé, Colette, 1982-...., AuteurAuteur secondaire: Bourgain, Pascale, DirecteurAuteur collectivité secondaire: Ecole nationale des chartes, Paris, Donneur de gradesLangue:Français ; of summary, Français ; of summary, Anglais.Pays: France.Publication:[S.l] : [S.n], 2008Description: 1 vol. (583 p.) : facs-sim ; 30 cmRésumé: L objet de ce travail est de faire le point sur ce que les Occidentaux ont retenu de l optique grecque entre la traduction du Timée par Calcidius accompagnée de son commentaire et la vague de traductions gréco- et arabo-latines du XIIe siècle. La période longue retenue, huit siècles, permet de souligner des continuités, dans l étude des textes, dans les traditions culturelles et interprétatives, dans la persistance d un intérêt pour l optique, comprise comme une théorie de la vision très élargie. La vision, en effet, tout comme la nature de la lumière, atteint une résonance qui dépasse de loin les bornes du phénomène physique ou physiologique. Tout comme la vision est à la base de noétique alti-médiévale, puis plus strictement de la gnoséologie au XIIe siècle, la nature de la lumière est le nœud d interrogations métaphysiques qui sous-tendent un discours physique latent. Ainsi, la relecture du Timée permet la réinterprétation physique d un certain nombre de problématiques métaphysiques développées à partir de l assimilation de Dieu à la Lumière, issues du texte biblique lui-même et encore enrichies par les Pères de l Église. Cette relecture esquisse un programme cohérent d interprétation de tous les phénomènes liés au visuel, qu il s agisse de la nature et de la propagation de la lumière, des couleurs de l arc-en-ciel, de la réflexion sur la matière par opposition à la lumière, alors définie à partir des critères qui déterminent sa visibilité. La cohérence de cette théorie, élaborée essentiellement par Thierry de Chartres et Guillaume de Conches, lui permet de bénéficier d un retentissement qui dépasse largement le cercle restreint de l école de Chartres et la première moitié du XIIe siècle, puisqu elle se ressent fortement dans la reprise de termes spécialisés dans les traductions du XIIe siècle. Il n y a donc avec l arrivée des traductions du grec et de l arabe ni rupture complète avec les traditions intellectuelles du haut Moyen Âge, ni création ex nihilo d une science, l optique, à partir d un corpus d œuvres traduites.; Résumé en anglais.Bibliographie: Bibliogr. p.10-47.Index.Note de thèse: .Sujet - Nom de personne: Sujet - Nom commun: Optique, Sciences, Histoire médiévale, Thèses et écrits académiques
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Consultation soumise à l'autorisation préalable de l'auteur

Bibliogr. p.10-47.Index

Thèse diplôme d'archiviste-paléographe Histoire des textes littéraires.Epoque médiévale Paris, ENC 2008

L objet de ce travail est de faire le point sur ce que les Occidentaux ont retenu de l optique grecque entre la traduction du Timée par Calcidius accompagnée de son commentaire et la vague de traductions gréco- et arabo-latines du XIIe siècle. La période longue retenue, huit siècles, permet de souligner des continuités, dans l étude des textes, dans les traditions culturelles et interprétatives, dans la persistance d un intérêt pour l optique, comprise comme une théorie de la vision très élargie. La vision, en effet, tout comme la nature de la lumière, atteint une résonance qui dépasse de loin les bornes du phénomène physique ou physiologique. Tout comme la vision est à la base de noétique alti-médiévale, puis plus strictement de la gnoséologie au XIIe siècle, la nature de la lumière est le nœud d interrogations métaphysiques qui sous-tendent un discours physique latent. Ainsi, la relecture du Timée permet la réinterprétation physique d un certain nombre de problématiques métaphysiques développées à partir de l assimilation de Dieu à la Lumière, issues du texte biblique lui-même et encore enrichies par les Pères de l Église. Cette relecture esquisse un programme cohérent d interprétation de tous les phénomènes liés au visuel, qu il s agisse de la nature et de la propagation de la lumière, des couleurs de l arc-en-ciel, de la réflexion sur la matière par opposition à la lumière, alors définie à partir des critères qui déterminent sa visibilité. La cohérence de cette théorie, élaborée essentiellement par Thierry de Chartres et Guillaume de Conches, lui permet de bénéficier d un retentissement qui dépasse largement le cercle restreint de l école de Chartres et la première moitié du XIIe siècle, puisqu elle se ressent fortement dans la reprise de termes spécialisés dans les traductions du XIIe siècle. Il n y a donc avec l arrivée des traductions du grec et de l arabe ni rupture complète avec les traditions intellectuelles du haut Moyen Âge, ni création ex nihilo d une science, l optique, à partir d un corpus d œuvres traduites.

Résumé en anglais

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