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"Tam Parisius quam alibi" [Texte imprimé] : unité et pluralité de la chancellerie royale au temps de Charles VII, 1418-1461 / Hélène Larcher,...

Auteur principal: Larcher, Hélène, 1983-...., AuteurAuteur secondaire: Guyotjeannin, Olivier, 195.-...., DirecteurAuteur collectivité secondaire: Ecole nationale des chartes, Paris, Donneur de gradesLangue:Français ; of summary, Français ; of summary, Anglais.Pays: France.Publication:[S.l] : [S.n], 2008Description: 2 vol. (606 p.) : ill.,cartes ; 30 cmRésumé: Dans l histoire de la chancellerie royale, la période qui s étend de la fuite du dauphin en 1418 à la mort du roi Charles VII en 1461 est d une importance capitale : c est au moment de la désorganisation la plus complète du royaume, lors du Schisme royal , que le démembrement de la chancellerie est érigé en principe. En effet, à partir de 1418, des preuves tangibles de l existence d au moins deux chancelleries fonctionnant simultanément, auprès du roi et auprès du Parlement, peuvent être rassemblées, tandis qu une double série d enregistrement est conservée à partir de 1440. Entre 1420 et 1428, puis surtout après 1444, la tripartition de la chancellerie est avérée, tam Parisius quam alibi , puisqu elle apparaît clairement dans les comptes de l audience du sceau. En s immergeant au cœur de cette réalité, il est possible de comparer l organisation et le rayonnement de la chancellerie de la Cour et de celle du Palais et de rendre palpable l efficacité et les avantages d un fonctionnement bipartite ou tripartite, s appuyant sur le corps des notaires et secrétaires, sous l autorité du chancelier. Les démembrements de la chancellerie remettent en cause le monopole de la grâce royale car ils supposent une délégation permanente du droit de grâce, notamment au conseil établi à Paris. Pour pallier cette tendance à l éclatement, tout est mis en œuvre pour rappeler que le roi est source de toute grâce et pour contrôler l action des chancelleries. Le succès de la chancellerie du Palais n est plus à démontrer : c est sur ce modèle que sont constituées les petites chancelleries créées par les successeurs de Charles VII; The period that spreads from 1418 (flight of the Dauphin Charles from Paris to Bourges) to 1461 (death of king Charles VII) is of great importance in the history of the royal chancery. The events of 1418 saw the Great Chancery, along with the other monarchical institutions of France, split in two, and eventually in three. Evidence can be gathered about this division, scarcely before 1440 and easily after, thanks to the chancery s records and accounts. It s interesting to compare the organisation, personnel and influence of the chancery following the king with the smaller chancery in Paris. Royal notaires et secrétaires (clerks) worked in both chanceries and obeyed the same only chancellor. Both chanceries fulfilled quite the same function by being the writing office for letters issued in the name of the king, questionning the royal pardon monopoly. The deputed chanceries set up in Paris and Toulouse were such convenient administrative devices that they multiplied in the course of the fifteenth and sixteenth centuries..Bibliographie: Bibliogr. p.42-59.Index.Note de thèse: .Sujet - Nom de personne: Sujet - Nom commun: France, 15e siècle, Thèses et écrits académiques Sujet - Nom géographique: France, 15e siècle, Thèses et écrits académiques
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Thèse ENC Thèse ENC
Archives nationales
Thèse ENC 2008THESE15 (Browse shelf) 2008 Voir Archives nationales

Consulation soumise à l'autorisation préalable de l'auteur

Bibliogr. p.42-59.Index

Thèse diplôme d'archiviste-paléographe Histoire des Institutions.Epoque médiévale Paris, ENC 2008

Dans l histoire de la chancellerie royale, la période qui s étend de la fuite du dauphin en 1418 à la mort du roi Charles VII en 1461 est d une importance capitale : c est au moment de la désorganisation la plus complète du royaume, lors du Schisme royal , que le démembrement de la chancellerie est érigé en principe. En effet, à partir de 1418, des preuves tangibles de l existence d au moins deux chancelleries fonctionnant simultanément, auprès du roi et auprès du Parlement, peuvent être rassemblées, tandis qu une double série d enregistrement est conservée à partir de 1440. Entre 1420 et 1428, puis surtout après 1444, la tripartition de la chancellerie est avérée, tam Parisius quam alibi , puisqu elle apparaît clairement dans les comptes de l audience du sceau. En s immergeant au cœur de cette réalité, il est possible de comparer l organisation et le rayonnement de la chancellerie de la Cour et de celle du Palais et de rendre palpable l efficacité et les avantages d un fonctionnement bipartite ou tripartite, s appuyant sur le corps des notaires et secrétaires, sous l autorité du chancelier. Les démembrements de la chancellerie remettent en cause le monopole de la grâce royale car ils supposent une délégation permanente du droit de grâce, notamment au conseil établi à Paris. Pour pallier cette tendance à l éclatement, tout est mis en œuvre pour rappeler que le roi est source de toute grâce et pour contrôler l action des chancelleries. Le succès de la chancellerie du Palais n est plus à démontrer : c est sur ce modèle que sont constituées les petites chancelleries créées par les successeurs de Charles VII

The period that spreads from 1418 (flight of the Dauphin Charles from Paris to Bourges) to 1461 (death of king Charles VII) is of great importance in the history of the royal chancery. The events of 1418 saw the Great Chancery, along with the other monarchical institutions of France, split in two, and eventually in three. Evidence can be gathered about this division, scarcely before 1440 and easily after, thanks to the chancery s records and accounts. It s interesting to compare the organisation, personnel and influence of the chancery following the king with the smaller chancery in Paris. Royal notaires et secrétaires (clerks) worked in both chanceries and obeyed the same only chancellor. Both chanceries fulfilled quite the same function by being the writing office for letters issued in the name of the king, questionning the royal pardon monopoly. The deputed chanceries set up in Paris and Toulouse were such convenient administrative devices that they multiplied in the course of the fifteenth and sixteenth centuries.

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