La bibliothèque de l'Ecole nationale des Chartes n'a jamais eu pour vocation de constituer une Réserve de livres rares et précieux. Néanmoins, au fil du temps des dons d'ouvrages anciens sont venus alimenter une petite collection comportant notamment quelques incunables.
Cette exposition virtuelle vous présente sommairement une sélection du fonds d'ouvrages anciens donnés par Claude-Marie Casati dans les années 1880 à la bibliothèque de l'Ecole nationale des Chartes, qui comportait environ 70 ouvrages.
Nous avons pu identifier avec certitude 62 ouvrages grâce notamment aux ex-libris (losange rouge ou bleu) et aux fleurons - portant l’inscription stylisée du nom de M. Casati ou représentant un château - apposés sur le dos des ouvrages et sur les plats.
L'exposition ne prétend que donner un aperçu de la collection d'un chartiste bibliophile de la fin du XIXe siècle. La sélection des photographies est axée autour des éditions les plus intéressantes en termes de reliure, de typographie et d’imprimerie.
Une liste complète des ouvrages du fonds Casati est disponible ici.
Biographie de M.Casati
L'imprimerie à la fin du XVème siècle
Nous vous présentons les 12 incunables de la bibliothèque de l'Ecole nationale des chartes issus du don Casati. La majorité d'entre eux a été imprimée à Venise autour de 1480.
Un incunable (lat. incunabulum, "berceau") désigne un ouvrage datant des premiers temps de l’imprimerie ; plus précisément, il s'applique par convention à tous les ouvrages imprimés entre la découverte de l’imprimerie (vers 1440) et l'année 1501.
Le terme est apparu en 1640 dans une publication de Bernhard von Mallinckrodt, De ortu et progressu artis typographiae traitant des débuts de l’imprimerie.
10 à 15 millions d’exemplaires, soit 27000 éditions, ont été imprimés dans plus de 210 villes en Europe à la fin du XVe siècle.
Lien vers Incunabula Short Title Catalogue avec les 12 incunables.
L'imprimerie au XVIème et XVIIème siècle
Les XVIe et XVIIe siècles voient l’essor d’importantes familles d’imprimeurs telles que les Alde à Venise, puis les Estienne à Paris, et les Elzévirs aux Pays-Bas.
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